Le film Metropolis de Lomography a du caractère
Continuons dans la lignée de quelques-uns de mes précédents posts où je traitais de l'importance primordiale du choix du film en photographie argentique. Cette fois-ci, j'ai expérimenté le film Metropolis de Lomography. C'est un film à effets très marqués. Il peut être exposé entre 100 et 400 ISO.
Voici ce qu'en dit le fabricant : « Les pellicules LomoChrome de Lomography sont totalement uniques. Avec des formules chimiques spéciales, ce sont les émulsions les plus expérimentales du marché actuel. Engagés depuis toujours pour faire vivre et progresser la photographie argentique, nous sommes ravis d'être l'une des seules entreprises à continuer à créer de nouvelles pellicules pour les photographes du monde entier. »
Le choix d'une pellicule photographique expérimentale
J'ai donc acheté un rouleau de 120 aux Ateliers de Marinette. La description donnée y est beaucoup plus précise : « La Lomochrome Metropolis XR 100-400 est la dernière pellicule couleur (négatif) produite par Lomography. Elle est dédiée à la photographie urbaine et dispose d'une large souplesse : passage de 100 à 200 ou 400 ISO sur le même rouleau et au même développement C41. Elle possède un grain très fin. Ses couleurs sont particulières : elles rehaussent certains tons et en réduisent d'autres ! Aucun filtre n'est nécessaire pour bénéficier de l'effet. »
Idéal pour de la street photography !!!??? Qu’à cela ne tienne, je vais l'utiliser lors de mes prises de vue expérimentales en gobographie. Je mélange des lumières douces et des lumières contrastées. Cette émulsion expérimentale sera soumise à rude épreuve, jusqu’à ses limites extrêmes. Je l'ai donc poussée à 400 ISO pour cette occasion. Cela donne un résultat plus qu'inhabituel.
Faire des essais avec un nouveau film expérimental
Pour ce premier essai sur fond gris, cette émulsion donne un rendu noir sur le fond ainsi qu'une forte granulation qui renforce le côté pictural. J'ai souhaité utiliser la technique de la gobographie principalement sur le mannequin. Le résultatest très contrasté sur les projections de gobos. Le rendu final est intéressant, quoiqu'un peu plus sombre que le rendu conventionnel shooté en numérique. Cela me donnera une base de décryptage pour l'adapter lors de la prochaine prise de vue, en restant sur la même thématique.
Quand la gobographie a rendez-vous avec la Lomography
Ci-dessus, j’ai utilisé l'art de la gobographie pour éclairer le fond. J'ai éclairé le mannequin avec de la lumière très douce afin qu'il se détache de l'arrière-plan, grâce aux écarts de contraste. Les teintes chair tirent sur des teintes froides et désaturées. C'est la tendance de cette émulsion. Il ne faut pas hésiter à réchauffer l'atmosphère avec des lumières à teintes chaudes, jaune orangé, comme le permet la projection gobographique.
DON'T THINK – JUST SHOOT !
Pour conclure, après ce deuxième essai, je peux prétendre avoir dompté cette émulsion pour anticiper le rendu. Je vais continuer d'explorer les rendus spectaculaires de la Lomography pour donner un côté un peu plus aléatoire à mes prises de vue expérimentales. J'ai sans doute trop réfléchi lors de cette analyse, car la devise des films Lomography inscrite sur l'amorce papier de ses rouleaux 120 est : « DON'T THINK – JUST SHOOT ! » Si vous voyez cette inscription lors du chargement du film, c'est que vous avez dépassé la flèche « START » et que vous allez perdre des vues. En effet, le papier avant la flèche est plus court que sur les autres films 120.
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