Lomography : film Metropolis en gobographie appliquée au nu artistique (épisode 2)
- Arnaud JOLY
- 16 oct. 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 févr.
Le film Metropolis de Lomography a du caractère (copier-coller)
Continuons dans la lignée de quelques-uns de mes posts précédents où je traitais de l'importance primordiale du choix du film en photographie argentique. Cette fois-ci, j'ai expérimenté le film Metropolis de Lomography. C'est un film à effets très marqués. Il peut être exposé entre 100 et 400 ISO.
Voici ce qu'en dit le fabricant : « Les pellicules LomoChrome de Lomography sont totalement uniques. Avec des formules chimiques spéciales, ce sont les émulsions les plus expérimentales du marché actuel. Engagés depuis toujours pour faire vivre et progresser la photographie argentique, nous sommes ravis d'être l'une des seules entreprises à continuer à créer de nouvelles pellicules pour les photographes du monde entier. »
« Mais c'est papier coller ! s'exclama l'étudiant en informatique.
— Non, c'est Pomme C/Pomme V avec les raccourcis clavier », lui répondit son instructeur.
Le choix d'une pellicule photographique expérimentale
Cela fait mon quatrième rouleau de 120 acheté aux Ateliers de Marinette. La description qu'ils en donnent n'a pas changé depuis mon premier post à propos de cette pellicule : « La Lomochrome Metropolis XR 100-400 est la dernière pellicule couleur (négatif) produite par Lomography. Elle est dédiée à la photographie urbaine et dispose d'une large souplesse : passage de 100 à 200 ou 400 ISO sur le même rouleau et au même développement C41. Elle possède un grain très fin. Ses couleurs sont particulières : elles rehaussent certains tons et en réduisent d'autres ! Aucun filtre n'est nécessaire pour bénéficier de l'effet. »
Idéal pour de la street photography !!!??? Qu’à cela ne tienne, je vais l'utiliser lors de mes prises de vue expérimentales en gobographie. Je mélange des lumières douces et des lumières contrastées. Cette émulsion expérimentale sera soumise à rude épreuve, jusqu’à ses limites extrêmes. Je l'ai donc poussée à 400 ISO pour cette occasion. Cela donne un résultat plus qu'inhabituel.
Continuer ces essais avec un film expérimental
Pour ce troisième essai, je suis reparti sur fond gris. Cette fois-ci, j'ai utilisé la technique de la gobographie sur le mannequin et le fond : le rendu est plus homogène. Le rendu final est plus abouti que lors de mon premier essai. Cependant, pour de la photographie expérimentale, j'admets n'être pas trop sorti de ma zone de confort.
Quand la gobographie a rendez-vous avec la Lomography
Ci-dessus, pour ce quatrième essai, j'ai utilisé une nouvelle technique de projection gobographique pour éclairer à la fois le fond et le modèle. J'avais déjà décliné cette prise de vue sur la Cinestill 800 Tungsten afin d'obtenir un effet à la manière des Ambiances Bleues. Je savais à quel résultat m'attendre. Décidé à sortir de ma zone de confort, je pouvais prendre le risque de terminer avec la Metropolis de Lomography. Contrasté et granuleux, avec des teintes chaudes… le résultat est surprenant et intéressant. Belle déclinaison par rapport aux Ambiances Bleues qui sont, elles, plutôt froides.
DON'T THINK - JUST SHOOT !
Pour conclure, après ce quatrième essai, je suis désormais à l'aise avec cette émulsion. Cette fois-ci, j'ai appliqué la devise des films Lomography, inscrite sur l'amorce papier des rouleaux 120 :
« DON'T THINK - JUST SHOOT ! »
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