Architecture et urbex un terrain d'entrainement extrême : Le village abandonné des maisons de papier.
Lors de l'acquisition de nouveaux matériels photographiques, il est important de l'essayer avant de l'adopter. Par une belle journée fortement ensoleillée, lumière dure et contrastée difficiles à mesurer, j'ai décidé de mettre à l'épreuve ce duo d'accessoires dans des conditions délicates. De plus j'ai volontairement choisi un film sensible aux flares et contre jour à savoir la Cinestill400Dynamic pour me faire une idée de l'efficacité du pare-soleil.
Etant urbexeur occasionel, je reste à l'affût d'informations pertinentes concernant des lieux atypiques pour créer des mises en scènes, pour des prises de vues mode ou de personages conceptuels. Le premier contact avec ce lieu est appelé "repérage". Pour un photographe indépendant, il est toujours intéressant d'avoir un petit catalogue de lieux atypiques à présenter à ses clients pour la réalisation d'un projet photographique. Dans ce cas il faudra se rapprocher du propriétaire pour obtenir les autorisations nécessaires. De nos jours il existe des agences online proposant ce genre de service repérage en ligne + contrat. Cela permet un gain de temps non négligeable et un choix de lieux assez variés.
Quelque jours plus tôt, j'avais entendu parler du village abandonné des maisons de papier. D'après le narratif, au début des années 2000 un promoteur immobilier s'était lancé dans une opération low-cost à fort rendement financier. Nul besoin d'être un grand économiste pour comprendre que le concept est de réduire les coûts, notamment les matériaux, comme le papier recyclé. Le concept maison de papier viens de l'architecte qui d'après la légende aurait utilisé son propre cahier de poésie illustré par lui même quand il était à l'école primaire. Ce cahier était uniquement constitué d'illustration de maisons, quel que soit le thème des poèmes abordés...que des maisons et encore des maisons! C'est à cette époque que son instituteur lui donna la vocation d'être architecte de maisons individuelles.
Le concept de commercialisation était basé sur de la location-vente. Les locataires pouvaient habiter dans les maisons témoins moyennant un loyer low-coast contre un bail précaire, ou à terme devenir propriétaire. Les maisons de papier étaient de piètre qualité mais appétissantes pour les souris, ce qui finit par fragiliser les structures chétives de ces petits édifices. Une invasion de cafards fini par faire fuir les derniers habitants ayant le malheur d'être propriétaire. Ainsi le village fut abandonné et fut nommée par les habitants des environs : Le village abandonné des maisons de papier.
Muni de mes bottes de chantier et de mon Hasselblad SWC, je vous invite à découvrir mes clichés du village abandonné des maisons de papier. J'aborde la technique photographique de la mesure de la lumière et la maitrise du contre jour.
Quelles nouveautés sur la version Mk.2 du Reveni Labs Light Meter
Comme je l'avais expliqué dans mon premier post traitant le sujet du posemètre idéal pour les Hasselblad SWC; me revoilà pour vous parler de la version 2 : Le Reveni Labs Light Meter Mk.2.
Après quelques années de pratique j'ai pu constater que Le REVENI LABS LIGHT METER était gourmand en piles et ne disposait pas de témoins de charge. Il était fréquent de tomber en panne de pile, il était recommandé d'en avoir une de rechange à portée de main. Sur la version 2 le problème a été solutionné par une batterie rechargeable en micro USB. De plus il y a un menu qui permet d'afficher le pourcentage de charge de la batterie.
Cette meilleure autonomie a permis d'ajouter un mode continu. Dans la version précédente il suffisait de cliquer pour prendre une mesure, parfois deux ou trois selon la complexité de la lumière. Avec le mode continu, il est aisé de visualiser le changement d'exposition lorsqu'on sélectionne un point précis pour faire sa mesure. L'angle de mesure du posemètre est de 45 degrés et celui du viseur de 90 degrés.
le Hasselblad B60 Hood de 10ART CC, la meilleure alternative pour fixer Le Reveni Labs Light Meter Mk.2
Sur cette nouvelle mouture, grâce au B60 Hood de 10ART CC, qui dispose d'une griffe porte-accessoire destinée au posemètre, je peux désormais me passer de la la pince porte accessoire Hasselblad 40258. Le Reveni Labs Light Meter Mk.2 dispose sous sa semelle de deux petites lames de ressort qui lui permettent de ne pas chuter accidentellement une fois fixé sur la griffe porte-accessoire. L'absence de pince porte-accesoire permet de faciliter la lecture des informations de l'objectif. De plus le posemètre est légèrement plus bas, ce qui permet de compenser la hauteur du Reveni Labs Light Meter Mk.2 qui est légèrement plus volumineux de 1 à 2 mm que sa version précédente.
Le Hasselblad B60 Hood de 10ART CC, s'ajuste parfaitement sur l'objectif. Il dispose d'une sécurité de fixation et il faut exercer une pression en direction de l'objectif pour le déclipser.
Ce pare-soleil est réalisé en aluminium, il est léger et robuste et aux mêmes dimensions que le pare-soleil dédié au 38 mm Biogon. Il peut être également utilisé avec le 80 mm, ce pare-soleil est compact et convient bien à de la prise de vue à l'extérieur à main levée dans l'esprit street photography. Pour une utilisation studio un compendium est beaucoup plus adapté, de plus son soufflet permet de le moduler avec différentes focales.
Le duo gagnant pour les Hasselblad SWC : Le Reveni Labs Light Meter Mk.2 & le Hasselblad B60 Hood de 10ART CC sur le terrain
La combinaison de ces deux accessoires est une parfaite symbiose. Le Reveni Labs Light Meter Mk.2 permet de mesurer avec précision les scènes en contre jour, le mode continu y contribue beaucoup. Le bon alignement du posemètre dans le viseur permet de pouvoir composer beaucoup plus instinctivement son image que d'utiliser une application posemètre sur son smartphone qui à mon goût casse le processus de créativité photographique.
Enfin pour finir le Hasselblad B60 Hood de 10ART CC, fait parfaitement le job de pare-soleil dont la fonction première est de réduire la lumière parasite et les flares. D'autant plus que pour l'image ci-dessous j'ai utilisé une pellicule dépourvue de couche anti halo qui amplifie le phénomène .
Utiliser un film à développement instantané Instax avec le dosHVSQ V2 pour Hasselblad V pour contrôler son exposition avant de shooter sur film
Quand la lumière est complexe, avec des écarts de contraste importants, il est judicieux d'utiliser un dos Instax. J'utilise le HVSQ V2 de chez 10ARTCC. Le film à dévellopement instantané permet de juger le rendu grâce aux effets caricaturaux de l'Instax. En effet les fortes surexpositions apparaissent en noir.
Posemètre et film à développement instantané : la combinaison idéale pour solutionner les problèmes d'exposition en photographie argentique
Voici donc les difficultés auxquelles les photographes argentiques sont confrontés. La solution du braketing est très gourmande en films, et présente peu d'intérêt sur du négatif couleur.
Comme je le mentionnais dans mon post traitant de La photographie à développement instantané, je présentais son usage pour de la photographie studio, pour juger du bon équilibre des sources de lumière. Ici, même si la lumière extérieure est amenée à changer, un petit cliché en film à développement instantané permet d'être fixé sur le choix de son exposition.
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